Je le savais !! Je savais que je n’aurais jamais due suivre cette bande de gosses ! Et maintenant je me retrouvais face à mon prédateur aux yeux rouge qui se dirigeait vers moi : il allait me tuer, j’en était sûre.

C’est à ce moment là que mon téléphone sonna en cours.

« YOUUUUUU NERVER LOVE MEEEEEEEEEE !!!!!! 

- Merde !  dis-je

- Mademoiselle Maynard, veuillez me donner ce téléphone portable immédiatement ! »

Je le tendit à la prof de français qui le rangea dans son vieux bureau délabrer.

La fin des cours sonna. Je rangeais mes affaires et partit.

Il pluviotait mais cette chaleur insupportable restait tout de même présente. Je marchait sur le sentier qui longeait le parc. En cette saison, les arbres n’avais plus toutes leurs feuilles et les dernières qui restait était jaunies. Je parvint donc dans les vignes. Comme j’avais la flemme de contourner ces champs de raisins je paissait à-travers. En plus cela  me permettait d’en chopper un ou deux au passage. Arrivée sur les petits graviers je traversait l’espèce d’attroupement de maisons où je vivais. Ce qui était pratique c’est qu’en voiture il fallait contourner les vignes pour arriver jusqu’ici. C’était un coin tout tranquille où il n’y avait personne. Nous étions cinq maisons en tout. Moi j’habitait dans celle qui était le plus a droite. La où commençait le sentier pour aller vers Le Trou du Dragon. Cela m’importait peu il faut dire.

Je montait donc les marches pour me rendre à l’intérieur de ma maison. Je posait mon sac à main et me servait du Coca. Car en cette saison il fallait s’hydrater. Sûrtout dans le sud de la France comme ici.

« - Anaelle ! »   C’était Meg ; ma meilleure amie. Elle montait les marches et se trouvait maintenant devant moi.

« - Ha salut Meg ça va ?

- Ouai ça va merci. Ca te dit de venir avec Théo et tout les autres ? On va au Trou du Dragon ! »

Je détestait Théo et sa bande de copain débiles. J’était en 5^e et je ne vois pas pourquoi je devrait fréquenter des 6^e.  Mais bon, depuis que Meg sortait avec Théo, il était impossible de les séparer.

« - Meg ! Tu sais ce que j’en pense !

- Rooo aller sil te plaît ! Rien qu’une fois…

- Bon d’accord… »

Nous sortîmes de ma maison et nous dirigèrent vers le chemin terreux qui menait jusqu’au point de rendez-vous.

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